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La vie de l’école

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Les CM2 B racontent les Comédies Musicales 2 Broadway (et d’autres)

En décembre, nous sommes retournés à la Philharmonie. Cette fois-ci pour découvrir une exposition sur les comédies musicales.


Pour suivre cette exposition, la conférencière nous a équipés de casques et d’un boitier pour l’écouter, mais surtout entendre les extraits musicaux de salle en salle.

A l’entrée de l’exposition, il y avait un mur d’affiches de comédies musicales depuis la première en 1929 : « Le chanteur de jazz ». A l’époque le film passait sur un écran et les paroles et chants sur un disque. Le principe de ce genre de film est de faire chanter et danser les comédiens dans une histoire. Ce genre de film coûte très cher car il faut créer les décors, enregistrer les voix, doubler les acteurs. Tous ne sont pas des professionnels du chant et de la danse. La mode des comédies musicales passe.



En 1952, un réalisateur, Stanley Donen veut remettre au goût du jour ce genre de film, il impose les chansons qu’il avait composées dans les années 1920, il veut aussi des acteurs inconnus mais dansant merveilleusement. Ses chansons avaient un décalage de 30 ans avec celles à la mode en 1950, alors le réalisateur décide de raconter l’histoire du passage difficile pour les acteurs du cinéma muet au cinéma parlant. Il réalise avec Gene Kelly un film qui est devenu culte « Singin’in the Rain ». Sur un immense écran, la chanson « Chantons sous la pluie » passait en boucle, en face dans des vitrines, il y avait des parapluies du film, des photos du tournage, des contrats « d’auto-censure ». Par exemple à l’époque, on considérait que c’était incorrect de voir les jambes d’une femme ou leur décolleté. La chanson du film est mondialement connue encore de nos jours et a été reprise dans de nombreux films ou publicités. Gene Kelly est devenue une star et a ensuite tourné de nombreuses comédies musicales ainsi que Debbie Reynolds.



La conférencière nous a ensuite expliqué le problème des doublures. Les réalisateurs estimaient que les acteurs, actrices n’avaient d’assez jolies voix pour chanter, alors ils engageaient des doublures et les acteurs faisaient du « playback ». Evidemment, c’était souvent vexant pour les comédiens qui prenaient des cours de chant pour chanter au mieux. La conférencière nous a fait écouter les deux voix (acteur et doublure). Il est vrai que souvent celle de la doublure est meilleure. Ce qui est difficile aussi c’est de passer de la voix parlée à la voix chantée sans que cela gène le spectateur. A la fin de ce chapitre, elle nous a présenté la comédie « Huit femmes » où justement le réalisateur a voulu que chaque actrice chante avec sa propre voix.


Puis, nous nous sommes arrêtés devant deux petits écrans. Une youtubeuse a comparé des scènes de la comédie « Lalaland » sortie en 2016 avec des comédies musicales plus anciennes. On comprend comment les réalisateurs d’aujourd’hui s’inspirent de scènes, décors, mouvements de danse de titres célèbres comme Grease, West Side Story, Singin’in the Rain et bien d’autres.




Fred Astaire met à l’honneur un style de danse : les claquettes, il tourne de nombreuses comédies musicales et les cours de claquettes se multiplient dans les salles de danse. Nous avons essayé dans une petite salle. Un professeur nous montrait un pas simple, une partie de la classe était sur le parquet qui résonne et l’autre groupe, à côté. Très vite, nous réalisons que ce n’est pas si facile et que ça fait beaucoup travailler les jambes. Néanmoins c’était amusant.


Nous avons vu un extrait de film avec Fred Astaire, également des répétitions de « The Artist » avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo qui prennent des cours de claquettes pour leur rôle. De nos jours, les acteurs veulent vraiment jouer leur rôle et évitent de recourir à des doublures. Cela leur impose de se préparer des mois auparavant pour leur rôle.
Nouvelle étape dans le cinéma en général, les tournages en extérieur. Pour relancer les comédies musicales qui coûtent très cher, il fallait être certain de choisir un sujet qui plairait au public. Alors les réalisateurs allaient voir des comédies sur Broadway et décidaient d’en adapter au cinéma certaines qui avaient un immense succès.
Les tournages en extérieur compliquent grandement le travail : prise de son avec les bruits de la rue, les voix qui doivent dominer, place des caméras et rues à bloquer souvent. Parfois, les passants servent aussi de figurants. Le modèle est la célèbre comédie « West Side Story ». Nous avons tous reconnu les photos et nous avions hâte de voir l’extrait du début du film projeté sur trois immenses écrans.




Autre aspect important, les costumes. Nous avons vu la robe de « Peau d’âne » et la vraie peau d’âne du film. Certaines personnes ne voulaient pas que ce soit la vraie peau d’un âne pour le tournage. La robe était massive et difficile à porter, alors il y avait un tabouret caché derrière la robe qui permettait à Catherine Deneuve de s’asseoir tout en jouant son rôle dans certaines scènes. Les costumes étaient aussi un problème pour les danseuses qui devaient pouvoir bouger aisément dans des robes étroites, à la mode de chaque époque. Sur un livre géant, nous avons vu les astuces des couturiers pour rendre le mouvement aux robes de Cyd Charisse. Pour une robe, on avait utilisé 500 mètres de tissu ! A chaque mouvement que faisait l’actrice, la robe suivait le même en amplifiant ce mouvement gracieux. La robe semblait danser plus encore que l’actrice. Pour les robes droites, souvent il y avait de grands plis ou des fentes derrière.




Pour terminer l’exposition, la conférencière nous a expliqué grâce à des extraits de films et du tournage en plateau, comment on pouvait voir un acteur danser au plafond, grimper sur les parois des murs. L’idée ingénieuse consistait à faire le décor dans un grand tonneau qui tournait, une caméra était fixée à ce tonneau. L’acteur lui restait sur le sol horizontal et apprenait la chorégraphie qui laissait croire qu’il se tenait aux meubles, lustres, murs … dans l’extrait, on croyait vraiment que l’acteur dansait au plafond.


L’exposition était très complète et nous n’avons pas pu tout voir en détail, nous aurions aimé rester plus longtemps devant les extraits de films. Nous pouvons toujours revoir ces films célèbres en DVD.

(Par quatre, les élèves étaient responsables de la rédaction d’un thème

Voici les équipes de rédaction :
- Eulalie, Félix, Quentin, Valentin
- Camille, Charlotte, Lucille, Marie
- Aurélien, Juliette, Noha, Teva
- Anne-Clothilde, Eve, Sibylle, Yarden
- Adam, Alice, Joseph, Lior
- Chloé, Prudence, Ysaure
- Léopoldine, Lou, Mathieu, Sacha

Un immense merci aux parents qui nous ont accompagnés.

Véronique F


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