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Les CM2 B sont allés au centre Georges Pompidou, le 6 avril dernier, pour participer à un atelier « Transformations » qui fait suite à l’exposition « Danser sa vie » qu’ils ont vue en janvier.
L’atelier reprend deux idées fortes de l’exposition : « Danser, c’est mettre en mouvement tout son corps » et « Danser, c’est s’approprier l’espace pour en révéler l’architecture ».
L’atelier s’est déroulé en trois étapes :
1. Percevoir le sol, mettre son corps en mouvement
Pieds nus, les enfants ont marché lentement, pour sentir leurs appuis, puis ils ont tracé des courbes dans l’espace avec tout leur corps, enfin par deux dialogué par la danse.
2. Interpréter l’architecture particulière de Beaubourg
Les tuyaux bleus qui composent le plafond du centre permettent la circulation de l’air, d’autres composent la structure. Les élèves suivent de la main un tracé imaginaire de la circulation de l’air. Puis sur une feuille, sans la regarder, ils tracent au crayon le chemin qu’ils suivent des yeux. Ensuite, ils observent ce que la main a traduit et transformé. Ils font un deuxième essai, comparent les deux pages et repèrent une zone où le trait représente bien ce labyrinthe de circulation de l’air.
Sur deux tentes de camping en toile orange, ils doivent reproduire aux marqueurs, la matrice qu’ils ont sélectionnée sur la feuille et s’organiser pour que les différents graphismes s’enchaînent. La difficulté ici était d’écrire sur une toile légère, qui bouge avec le mouvement de la main, du bras. Il s’agit là encore, de percevoir, maîtriser son corps dans un espace différent.
3. Danser et transformer l’architecture
Cette dernière partie était certainement la plus amusante et une expérience grisante. Des toiles de tentes ont été découpées pour former une carapace légère. Chaque enfant est rentré sous cette grande carapace et devait refaire les mouvements courbes travaillés en première partie. Pour le danseur, la difficulté était de maîtriser la force de l’air qu’il générait par ses propres mouvements, gare à la chute ! Mais pour le spectateur, la carapace prenait des formes extraordinaires.
Véronique F.